Une partie du plan de relance sociale du Département du Calvados s’appuie sur l’ensemble des associations de lutte contre la pauvreté. Après un doublement de ses subventions récurrentes aux principales associations en septembre dernier, le Département a de nouveau renforcé très fortement son soutien à travers son plan de relance sociale adopté en novembre dernier : celui-ci prévoit en effet la prise en charge financière des projets portés par ces associations (achat de denrées alimentaires, barnums, chambres froides, véhicules…), la mise à disposition de 1250 chéquiers solidaires Calvados à distribuer aux personnes les plus fragiles, sans oublier l’accompagnement des associations dans leur trésorerie pour faire face aux difficultés et aux pertes de recettes subies à cause de la crise sanitaire, économique et sociale.
Dans le Calvados, la Banque Alimentaire collecte et distribue l’aide alimentaire à plus de quarante associations et Centres Communaux d'Action Sociale. Avec la crise sanitaire, elle a dû faire face à une augmentation de son activité (+20%), conjuguée à une baisse des dons collectés.
Conformément aux besoins exprimés par la Banque alimentaire, le Département lui a alloué une aide exceptionnelle qui lui permettra d’acheter 12 tonnes de denrées alimentaires, soit l’équivalent de 24 000 repas et, de louer un espace de stockage. Par ailleurs, l’association s’est vu confier la distribution de 400 chéquiers solidaires Calvados, pour soutenir les publics en grande précarité, notamment les bénéficiaires des minima sociaux.
Un dispositif renforcé : plus d’une vingtaine d’associations supplémentaires soutenues
Le dispositif des aides aux associations a été complété lors de la commission permanente du lundi 14 décembre. Ainsi les conseillers départementaux ont approuvé une aide supplémentaire de près de 193 000 € pour plus de 20 associations réparties sur l’ensemble du territoire et qui, jusqu’à présent, n’avaient pas bénéficié de l’aide exceptionnelle du Département.
Ces subventions interviennent à la fois en fonctionnement (avec une prise en compte de 50 % des pertes estimées par les associations ou en totalité quand la demande vise à faire face à de nouveaux besoins) comme en investissement (à hauteur de
30 % du montant de la demande).